En ce 11-septembre, il est intéressant de revenir sur la situation très complexe et confuse en Afghanistan à travers deux ouvrages parus aux Editions Ellipses.
Le premier Opium pétrole et islamisme dont l'auteur est françois Lafargue a été publié en 2003 mais explique clairement l'enchaînement des événements qui ont amené au 11-septembre. Voici ce que l'auteur écrivait pour présenter son ouvrage :
La position géographique de l’Afghanistan au carrefour de trois grandes aires culturelles, turco-mongole, indienne et iranienne, explique les soubresauts de son histoire. Déchiré par deux décennies de conflits, ce pays ne peut néanmoins se résumer à la rhétorique des taliban et à la production de l’opium. Car désormais, l’Afghanistan constitue le verrou de l’Asie centrale, une voie de passage obligée afin d’acheminer les hydrocarbures de la région du Caucase, et plus particulièrement du Turkménistan vers les ports de l’océan indien et de la Chine. Ces enjeux politiques et pétroliers nourrissent en partie, le chaos actuel. Islamisme, pétrole et opium, tels sont les ingrédients des malheurs de l’Afghanistan.
le second ouvrage est signé Patrick Dombrowsky, un spécialiste réputé de l'Asie centrale. Publié en 2005, Le Nouvel afghanistan fait un point exhaustif de la situation politique du pays.
Structuré en État unitaire dès 1747, l'Afghanistan n'a cessé, durant toute son histoire, de voir son unité remise en cause.
Lorsqu'à la suite des attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis sont intervenus sur son territoire, un peu plus de vingt ans après les Soviétiques, pour y chasser le régime des taleban, l'Afghanistan est entré dans une ère nouvelle.
Aujourd'hui, malgré de réels progrès politiques, le pays reste à réunifier et reconstruire. Malgré l'action d'éléments armés occidentaux, les menaces ne sont pas effacées et les forces de l'islam radical peuvent se reconstituer à tout moment à partir des zones frontières avec le Pakistan. Ainsi donc, sans l'appui militaire et politique de l'Occident, ce nouvel Afghanistan âgé de cinq ans peut-il marcher seul ? La nouvelle donne efface-t-elle les lignes de fractures géographiques et identitaires profondes du vieux pays ?
Le premier Opium pétrole et islamisme dont l'auteur est françois Lafargue a été publié en 2003 mais explique clairement l'enchaînement des événements qui ont amené au 11-septembre. Voici ce que l'auteur écrivait pour présenter son ouvrage :
La position géographique de l’Afghanistan au carrefour de trois grandes aires culturelles, turco-mongole, indienne et iranienne, explique les soubresauts de son histoire. Déchiré par deux décennies de conflits, ce pays ne peut néanmoins se résumer à la rhétorique des taliban et à la production de l’opium. Car désormais, l’Afghanistan constitue le verrou de l’Asie centrale, une voie de passage obligée afin d’acheminer les hydrocarbures de la région du Caucase, et plus particulièrement du Turkménistan vers les ports de l’océan indien et de la Chine. Ces enjeux politiques et pétroliers nourrissent en partie, le chaos actuel. Islamisme, pétrole et opium, tels sont les ingrédients des malheurs de l’Afghanistan.
le second ouvrage est signé Patrick Dombrowsky, un spécialiste réputé de l'Asie centrale. Publié en 2005, Le Nouvel afghanistan fait un point exhaustif de la situation politique du pays.
Structuré en État unitaire dès 1747, l'Afghanistan n'a cessé, durant toute son histoire, de voir son unité remise en cause.
Lorsqu'à la suite des attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis sont intervenus sur son territoire, un peu plus de vingt ans après les Soviétiques, pour y chasser le régime des taleban, l'Afghanistan est entré dans une ère nouvelle.
Aujourd'hui, malgré de réels progrès politiques, le pays reste à réunifier et reconstruire. Malgré l'action d'éléments armés occidentaux, les menaces ne sont pas effacées et les forces de l'islam radical peuvent se reconstituer à tout moment à partir des zones frontières avec le Pakistan. Ainsi donc, sans l'appui militaire et politique de l'Occident, ce nouvel Afghanistan âgé de cinq ans peut-il marcher seul ? La nouvelle donne efface-t-elle les lignes de fractures géographiques et identitaires profondes du vieux pays ?