
L'ancien Premier ministre de François Mitterrand (1992-1993) revient sur sa carrière politique et évoque surtout son passage à Matignon.
L'ouvrage n'évite pas le règlement de compte principalement d'ailleurs envers les "amis" socialistes plutôt que vers la droite, Jacques Chirac étant jugé "sympathique".
Roland Dumas, Pierre Bérégovoy concentrent l'essentiel des critiques d'Edith Cresson.
L'auteur relate une époque qui apparait déjà un peu lointaine, la fin du second septennant de François Mitterrand; mais l'ouvrage est aussi une réflexion sur l'exercice du pouvoir ses contraintes et ses illusions. Edith Cresson avec une certaine amertume rappelle les principales mesures qu'elle avait engagées notamment en faveur de l'apprentissage mais sans disposer du temps nécessaire pour achever ses projets.