18 mars 2007




Bernard LUGAN est docteur en histoire et docteur d'Etat ès lettres, maître de conférence à l'université de Lyon III (université Jean Moulin), où il est, entre autres, responsable du module "Histoire et géostratégie de la francophonie".

Il a très longtemps enseigné et séjourné au Rwanda, sa connaissance de la région lui a valu d'être nommé nommé expert par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda siégeant à Aruscha (Tanzanie), dans le cadre des procés consécutifs aux guerres ethniques de 1994.






Il livre à travers cet ouvrage une contre enquête sur le génocide, accusant les Tustis, de Paul Kagamé d'en avoir été les inspirateurs.
L'attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie aux présidents du Rwanda et du Burundi, tous deux hutu, fut le détonateur du génocide du Rwanda. En 2000, à peine nommée procureur du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda. créé par le Conseil de sécurité de l'ONU), Mme Carla Del Ponte a déclaré : " S'il s'avérait que c'est le FPR (mouvement tutsi dirigé par le général Kagame) qui a abattu l'avion du président Habyarimana, l'histoire du génocide du Rwanda devrait être réécrite. " Elle a été désavouée par l'ONU.
En 2006, après avoir identifié et interrogé plusieurs membres du commando ayant préparé l'attentat, le juge Jean-Louis Bruguière a accusé le président Tutsi Kagame d'en être l'instigateur, puis il a délivré des mandats d'arrêt internationaux contre ses plus proches collaborateurs. L'Histoire du génocide du Rwanda prenait dès lors une toute nouvelle perspective.
Résultat d'une minutieuse contre-enquête reposant sur les immenses fonds d'archives du TPIR et nombre d'autres sources inédites, cet ouvrage réduit à néant tout ce que l'on croyait savoir au sujet de ce génocide. L'auteur met en évidence l'insolite complaisance du TPIR envers le régime du président Kagame. II dénonce le parti pris et les faiblesses scientifiques des experts du procureur, ainsi qu'un acte d'accusation à la fois indigent et clairement aligné sur les thèses de Kigali. Pour la première fois, la grande imposture de la justice internationale est révélée ait grand jour.