04 mars 2007


La Russie de Vladimir Poutine, quinze ans après l’effondrement de l’Union soviétique entend être reconnue comme un acteur politique de premier plan grâce à l’arme énergétique dont elle dispose. Pourtant la Russie reste une démocratie particulière ne rassurant guère les Européens de l’Ouest.

La Russie : La montée en Puissance d’un acteur énergétique
La Russie détient 6,2 % des réserves mondiales de pétrole (7ème rang mondial) et le tiers des réserves de gaz (1er rang mondial). Après l’Arabie saoudite et devant la Norvège, la Russie est en 2005, le deuxième exportateur mondial de pétrole. La dépendance de l’Union européenne à l’égard de la Russie tant sur le plan gazier que pétrolier n’a fait que s’aggraver depuis l’élargissement du printemps 2004 à dix nouveaux membres. Si le gaz russe représente en moyenne 25 % de la consommation de l’Union européenne, cette dépendance s’établit à 37 % pour l’Allemagne (contre 21 % en France) et elle est totale pour les Pays baltes et la Pologne. La Russie qui assure également 30 % des importations pétrolières de l’Union reste donc un partenaire énergétique imprévisible. La Norvège, autre fournisseur important en hydrocarbures de l’Union a des réserves qui s’épuisent. Le Moyen orient est une région trop chaotique, pour envisager de nouveaux investissements.

Cet ouvrage publié par les Editions Luc Pire établit une synthèse clair et exhaustive des enjeux énergétiques de la Russie.